04 Mai Rendre à César ce qui appartient à César
Rendre à César ce qui appartient à César
Mai 2024, n° 38.
Pratiquement tout le monde connaît l’expression « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Telle est la réponse de Jésus à ceux qui lui demandent ce qu’il convient de faire. Cette phrase est présente dans trois Évangiles que sont celles de Marc, Matthieu et Luc.
Hormis cette référence à la Bible, pour introduction, il convient de « Rendre à la Géobiologie ce qui est propre à la Géobiologie », ou dit autrement « Reconnaître à la Géobiologie ce qui est propre à la Géobiologie ».
Mais, que faut-il reconnaître (et rendre) à la géobiologie ? Tout simplement la détection, la mesure et l’évaluation de l’impact des champs électromagnétiques sur le vivant que sont les êtres humains, les animaux et les végétaux. Elle est la première profession et la seule durant plusieurs décennies à avoir su prendre conscience de l’importance du phénomène, s’y intéresser professionnellement afin de venir en aide aux personnes qui en faisaient la demande.
Aujourd’hui de nombreux organismes, associations et autres structures commencent à prendre en considération l’impact des champs électromagnétiques sur le vivant en s’appropriant les avancées réalisées par la géobiologie dans le domaine, tout en ignorant la profession de géobiologue et en continuant à la mettre à l’écart, d’un champ de compétence dont elle est à l’origine.
Cet état de fait est dommageable pour tout le monde pour la simple et bonne raison qu’une approche purement technique n’a que très rarement résolue les problèmes du vivant qui sont d’une profonde complexité. Une évidence sur laquelle tout le monde commence à se mettre d’accord.
La géobiologie est la seule profession qui durant plus de 40 ans a fait ses preuves dans le domaine des champs électromagnétiques et son influence sur le vivant. C’est elle qui plus particulièrement a mis en évidence l’impact de champs électromagnétiques dans les élevages agricoles. C’est elle aussi qui a trouvé les premières remédiations au bénéfice des animaux et des éleveurs, qui a répondu aux appels de détresses des agriculteurs, bien souvent désarmés face à des choses qu’ils ne comprenaient pas. Ce qui est encore très souvent le cas aujourd’hui. C’est encore elle qui s’est rendu compte que les valeurs guides officielles sur les champs électromagnétiques dans les élevages ne sont pas appropriées aux animaux. Plus encore, c’est elle qui a constaté que certaines recommandations techniques posées des problèmes et étaient incompatibles avec le bien-être et la santé des animaux. Et, enfin c’est toujours elle qui au quotidien est auprès des agriculteurs pour les aider à comprendre et résoudre leurs problèmes dans les élevages.
Pour mémoire et comprendre pourquoi la géobiologie est porteuse de ce savoir-faire il faut remonter aux origines de la géobiologie française, à la fin des années 1970. À cette époque, un des pères fondateurs de la géobiologie en France, Henri Quiquandon (1928-2009), vétérinaire, fait déjà état des problèmes rencontrés dans les élevages à cause des champs électromagnétiques en relation avec la présence de certaines particularité du sous-sol. Il enseigne dès les années 1980 aux géobiologues de l’époque l’importance d’une approche globale des élevages. D’autres géobiologues comme Jean Uguen (1937-2011) l’ont suivi dans ce domaine.
Depuis, les géobiologues ont acquis des connaissances particulières sur le sujet, enrichis leur compétence et leur savoir-faire dans le domaine. Ils savent mieux détecter et remédier aux effets délétères des champs électromagnétiques sur les animaux d’élevages, parce qu’ils tiennent compte des effets cocktails, très souvent en relation avec des éléments du sous-sol, mais pas que. À ce jour, l’approche transversale du géobiologue est irremplaçable.
La résolution des problèmes rencontrés par les éleveurs ne relève pas seulement d’une approche technique des champs électromagnétiques. Il a été démontré que les animaux exposés à des valeurs largement en dessous des normes françaises et européennes présentaient tout de même des problèmes de comportements, subissaient des baisses significatives de production de lait et de viande et étaient affectés par des maladies, sans parler d’un taux de mortalité parfois élevé.
Tout cela les géobiologues en ont conscience et savent comment y remédier par leur approche globale. Les éleveurs sont là pour en témoigner, comme ils le font à chaque fois auprès des commissions parlementaires, ministérielles, des chambres d’agricultures, vétérinaires, industriels, architectes, journalistes, etc.
Afin d’aider encore plus et mieux les agriculteurs face aux défis des nouvelles technologies qui se présentent à eux et leur permettre de continuer à vivre de leur travail, il est temps pour les pouvoirs publics de reconnaître la profession de géobiologue comme une profession officielle dans son champ de compétence qui est le sien, à côté des éleveurs, des vétérinaires, architectes, divers techniciens et autres professions intervenants dans le monde agricole.
Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, “Rendre à César ce qui appartient à César”, site internet https://argemaformation.com/rendre-a-cesar-ce-qui-appartient-a-cesar/, le 4 mai 2024, n° 38.
Argema Formation – École Nationale de Géobiologie Appliquée.
Demande d’information complémentaire.
Pour joindre l’auteur :
argema.toulouse@wanadoo.fr
Tél. : 06.88.43.46.36.
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