Consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat

Popular Courses
 

L’expression “Taux Vibratoire” est-elle juste ?

L’expression “Taux Vibratoire” est-elle juste ?

Janvier 2024, n° 30

 

La notion de taux vibratoire est très largement utilisée dans le domaine de la géobiologie. Il est fréquent qu’un géobiologue exprime la qualité d’un lieu au travers d’un taux vibratoire.  

Que cela soit un terrain, une construction, un meuble, un objet, ou toute autre chose, le taux vibratoire est devenu l’unité de mesure comparative pour en qualifier la biocompatibilité avec le vivant.   Dans le principe, le géobiologue mesure le taux vibratoire pour savoir s’il est conforme à l’attendu, s’il doit être augmenté ou diminué afin d’obtenir le résultat souhaité.   Pour cela, en général, il s’aide d’un pendule, et au choix du biomètre de Bovis, d’un abaque ou d’un cadran. Les trois supports étant annotés avec des chiffres dont les échelles de valeurs varient en fonction des auteurs et des concepts adoptés par le géobiologue.  

Les résultats sont donc donnés en unité Bovis ou simplement en chiffre sur l’abaque ou le cadran suivant différentes échelles pouvant varier de 0 à 10, 100, 1000, 10 000, voire 100 000, ou même beaucoup plus. En fonction de quoi le géobiologue va, par exemple, rendre le résultat de sa mesure sous la forme de : « le taux vibratoire de ce lieu est de 8 600 Bovis (ou 8 600 unités Bovis) », ou bien encore tout simplement « cette maison a un taux vibratoire de 15 000 », sans préciser une quelconque unité.

À partir de là se pose un problème de vocabulaire. S’il est possible d’imaginer qu’un lieu, une maison, un objet ou tout autre chose vibre, c’est la façon d’exprimer le résultat qui n’est pas correct.   En effet, les chiffres annoncés qu’ils soient de l’ordre de 10, 1000, 10 000, 100 000, ou plus encore, sont des valeurs absolues.

Il ne s’agit pas de pourcentage (%).   Or dans l’expression « Taux vibratoire » il y a la notion de taux et, un taux c’est un pourcentage, une valeur relative. Il y a donc incohérence entre la convention utilisée pour effectuer la recherche et ce qui est exprimé.  

Quelle que soit la valeur donnée par le géobiologue, s’il s’agit d’un chiffre et non pas d’un pourcentage, cela ne peut donc pas être un taux. Un taux, c’est un rapport entre deux valeurs, bien connu des financiers et des banquiers qui parlent du taux d’intérêt d’un crédit.  

C’est-à-dire le pourcentage calculé sur le capital en fonction de la durée de l’emprunt. Ce qui va donner le montant des intérêts à payer. Le taux est mentionné sous forme de pourcentage (%).   Par exemple, dire qu’une maison a un « Taux vibratoire de 4 200 » n’a pas de sens. Bien au contraire, cela montre l’emploi de mots non appropriés dans le domaine de la géobiologie. Ce qui ne valorise pas la profession de géobiologue.  

 

En conclusion, il n’est pas possible de dire qu’un lieu a un « Taux vibratoire », soit une valeur relative, s’il est utilisé pour cela une valeur absolue.        

 

Il reste à découvrir le complément cet article dans la publication du prochain livre Balades pour un Géobiologue 2. Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, “L’expression Taux Vibratoire est-elle juste ?”, site internet https://argemaformation.com, le 7 janvier 2024

 

Argema Formation – École Nationale de Géobiologie Appliquée.

Pour joindre l’auteur : argema.toulouse@wanadoo.fr

Tél. : 06.88.43.46.36.

Bernard OLIFIRENKO

Géobiologue, Saint-Ferréol, le 7 janvier 2024.  

Retour à la page d’accueil