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Le géobiologue face à la sécheresse des sols

Mai 2022, n° 22

 

Le géobiologue face à la sécheresse des sols

 

En France, début mai 2022, 15 départements sont déjà en état de sécheresse. Les prévisions météorologiques sont pessimistes pour ce printemps et, semble-t-il, aussi, pour cet été. Le niveau des pluies sera très certainement en dessous des moyennes locales de saison. Ces conditions météorologiques de plus en plus extrêmes ont un impact considérable sur l’agriculture, l’industrie, l’alimentation en eau potable, etc.

 

Le géobiologue est lui aussi concerné par ce déficit hydrique qui va avoir pour conséquence l’assèchement de nombreuses veines d’eau souterraines et certaines nappes phréatiques peu profondes.

En effet, dans le cadre de son intervention, le géobiologue se doit de rechercher l’éventuelle présence d’eau dans le sous-sol et d’en localiser l’emplacement exact afin d’éviter tout séjour prolongé à l’aplomb pour le vivant.

 

Dans le cas de sécheresse des sous-sols avec la disparition provisoire des eaux souterraines dans certains cas, le compte rendu fait au client sur le lieu sera incomplet. Il ne sera pas mentionné la présence des eaux souterraines en temps normal puisque asséchées au moment de l’intervention. Ce qui peut conduire le client à prendre des décisions inappropriées, voire risquées, au regard des éléments qui lui ont été donnés par le géobiologue. Il faut reconnaître que cette situation n’est pas totalement satisfaisante.

Pourtant d’un point de vue rationnel, si l’on s’en tient à cela, le constat est cohérent. Il n’est possible de trouver que ce qui existe réellement. Il n’y a pas d’eau dans le sous-sol, donc pas de détection possible. Ce qui est conforme à la théorie du signal du sourcier, liée au champ magnétique et/ou électrique, mais aussi aux théories basées sur les ondes et les fréquences électromagnétiques liées à l’eau et à sa circulation dans le sous-sol.

 

Alors, d’un point de vue éthique, que doit faire le géobiologue lorsqu’il est amené à intervenir dans un département où l’état de vigilance sécheresse est déclaré, voire l’état de sécheresse reconnu ? Comment doit-il mener son intervention ? Quel rendu peut-il faire à son client ? Autant de questions que chaque géobiologue doit se poser en période de sécheresse des eaux souterraines.

 

Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue,
Saint-Ferréol, le 2 avril 2022.