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Les fondements de la géobiologie partie 3

Les fondements de la géobiologie partie 3

Les fondements de la géobiologie
Troisième partie.

Janvier 2025, n° 43.

Environnement Santé : Pourquoi la géobiologie est un acteur incontournable.

 

Les deux d’articles précédent sur les fondements de la géobiologie avaient pour objectif de regrouper les principaux textes internationaux et nationaux concernant le thème Environnement – Santé, existant de manière éparts pour les réunir et en avoir une vision synoptique.

Il est facile de constater que tous ces textes sont unanimes et soulignent l’importance de l’environnement dans la vie de chacun et auquel nul ne peut échapper.

Jusqu’à présent, il a été essentiellement parlé d’environnement plus comme contexte écologique plutôt que de milieu ambiant dans lequel baigne le vivant.

C’est dans ce sens que sont pensés entre autres la Charte de l’environnement et le Grenelle de l’environnement. Il semble que seule l’OMS parle d’Hygiène du milieu. Cette dernière notion n’a été que brièvement évoquée à quelques reprises dans les deux articles précédents. L’objet de ce troisième article est de parler plus précisément du milieu et de ses conséquences sur le vivant. Il est aussi convenu de s’intéresser plus précisément aux bâtiments et aux conditions de vie à l’intérieur d’une construction.

 

Au niveau international

C’est encore l’OMS qui publie quasiment toutes les recommandations pour les espaces clos. Ses principales publications sont :

 

Maladies liées aux bâtiments (BRI)

En 1982 apparaît le concept des Maladies liées aux bâtiments. Il est a pour objectif de prendre en considération la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments. Un rapport de l’OMS parle de : « Maladie ou trouble diagnostiqué dont les causes et les symptômes peuvent être directement attribués à une ou plusieurs sources de pollution à l’intérieur d’un bâtiment. »

 

 

Le Syndrome des bâtiments malsains (SBM)

En 1983, l’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît le Syndrome des bâtiments malsains, décrit comme un excès de symptômes fonctionnels, sans causes attribuables, ou identifiables, chez une partie des personnes occupant des bâtiments non industriels. L’OMS en donne la définition suivante : « une combinaison de symptômes atypiques incluant céphalées, fatigue, irritation des yeux et des narines, sécheresse de la peau, troubles de concentration chez les personnes travaillant dans des lieux confinés. ».

Attention, il convient de bien faire la différence entre les maladies cliniquement bien diagnostiquées comme celles regroupées sous l’intitulé Maladies liées aux bâtiments (BRI) avec les troubles de la santé plus vagues classés dans la rubrique de Syndrome des bâtiments malsains (SBM).

 

L’Intolérance environnementale idiopathique (IEI)

En 1996, l’OMS en donne la définition suivante : « l’IEI est un descripteur n’impliquant aucune étiologie chimique ou aucune sensibilité́ de type immunologique ou électromagnétique. Ce terme regroupe un certain nombre de troubles ayant en commun des symptômes non spécifiques similaires, qui restent non expliqués sur le plan médical et dont les effets sont préjudiciables pour la santé́ des personnes. »

 

 

 

La Sensibilité chimique multiple (SCM)

Toujours en 1996, L’Organisation Mondiale de la Santé définit la SCM comme suit : « une affection acquise caractérisée par la répétition de symptômes touchant de multiples organes qui surviennent lors de l’exposition à diverses substances chimiques à des concentrations bien inférieures à celles connues pour entraîner les effets sur la population ». Mais aussi comme : « Trouble associé à des expositions environnementales de bas niveau à des produits chimiques. »

 

L’Hypersensibilité électromagnétique (HSEM)

En décembre 2005, l’OMS publie l’Aide-mémoire n° 296. Il est écrit : « La HSEM est caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre. Ces symptômes ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable.

Quelle qu’en soit la cause, la HSEM peut être un problème handicapant pour l’individu touché (…) »

Toutes ces publications ont influencé à des degrés plus ou moins importants les politiques et les normes françaises concernant la qualité des bâtiments et les conditions de vie à l’intérieur de ceux-ci.

 

 

Au niveau national

Ci-dessous quelques références traitant de la reconnaissance de la qualité du logement sur la santé des occupants.

 

Depuis le 8 janvier 1986, le géobiologue peut s’appuyer sur le Code de la santé publique, article L1, aujourd’hui L1311-1, Partie législative, Première partie : Protection générale de la santé, Livre III : Protection de la santé et environnement, Article L1311-1 :

(…) fixent les règles générales d’hygiène et toutes autres mesures propres à préserver la santé de l’homme, notamment en matière :

(…)

– de salubrité des habitations, des agglomérations et de tous les milieux de vie de l’homme ;

– d’alimentation en eau destinée à la consommation humaine ;

– d’exercice d’activités non soumises à la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement ;

(…)

– de lutte contre les nuisances sonores et la pollution atmosphérique ;

(…)

Site internet, version en vigueur le 20 janvier 2025.

 

En 1999, le Ministère de l’équipement, des transports et du logement publie un document intitulé « Bâtiment et santé, les principaux risques sanitaires. » Ce document traite entre autres le thème du radon, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils, (COV), etc.

 

La liste des centres d’intérêt de l’article n’est pas exhaustive. En effet, il est clairement mentionné : « d’hygiène et toutes autres mesures propres à préserver la santé de l’homme. »

 

Le géobiologue peut aussi faire référence au guide intitulé « Construire Sain », édité en novembre 2011 par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Ce guide déclare que : « La politique de prévention des risques sanitaires passe notamment par des bâtiments à faibles impacts sanitaires. »

Parmi les principaux objectifs de la construction de bâtiment durable apparaît :

– la santé des occupants ;

– la lumière naturelle ;

– le bruit ;

– la préservation de l’environnement immédiat, etc.

Autant de thèmes intégrés à l’exercice de la profession de géobiologue depuis les années 1980.

 

Au-delà des textes de lois et publication ministérielles, plusieurs institutions ont décidé de reprendre dans leurs préconisations des recommandations de l’OMS. Comme le concept One Health dont les principes de base ont été formulés dès le début des années 2000. Ce concept développe la notion d’une seule santé pour les êtres vivants et les écosystèmes.

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) s’est fait l’écho du concept One Health. Parmi les thématiques retenus par l’ANSES, l’exposome retient l’intérêt de la Géobiologie.

Cet organisme prend également en considération l’« Évaluation des risques liés aux agents physiques et aux nouvelles technologies ». Parmi ceux-ci il y a ceux liés l’environnement électromagnétique. Elle publie plusieurs avis dont un sur la 5G en 2021 et un autre en 2023 sur les compteurs communicants. Toujours en, 2023, elle publie un avis, Saisine n° 2021-SA-0192, relatif aux lignes directrice visant à limiter l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques (100 kHz-300 GHz).

 

 

L’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) reprend également le concept One Health. Cet organisme écrit : (le concept)« Il repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’Homme passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. »Sur les 8 actions retenues par l’INRAE, deux sont en concordance avec l’activité du géobiologue, que sont « la santé de l’environnement (…) impactent la santé humaine » et « Les activités humaines entraînant une contamination de l’environnement par des substances toxiques. »

 

Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) pour sa part a lancé des projets portant sur la :

– Qualité des Environnements Intérieurs (QEI), « fait référence à la santé et au confort général des occupants des espaces de vie ».

– Sécurité Sanitaire dans les Bâtiments ; « les questions de santé et de bien-être ont pris une place de plus en plus importante dans notre société ». « Comment garantir la sécurité des occupants dans les environnements intérieurs en intégrant d’une part, leur multi-exposition aux sources de pollutions chimiques, physiques et biologiques et, d’autre part, les spécificités du bâti considéré ainsi que celles de son environnement ? »

Site internet, version en vigueur le 20 janvier 2025.

 

Sources principales : Bernard Olifirenko, Histoires et fondement de la géobiologie, 2016, et Balades pour un géobiologue, 2023.

 

Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, “Les fondements de la géobiologie, deuxième partie”, site internet https://argemaformation.com/les-fondements-de-la-geobiologie-partie-3/, le 22 janvier 2025, n° 43.

 

Lire les mentions légales.

Argema Formation – École Nationale de Géobiologie Appliquée.
Demande d’information complémentaire.

Pour joindre l’auteur :
argema.toulouse@wanadoo.fr
Tél. : 06.88.43.46.36.

Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue, Ecoconsultant, Ergonome.