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Réalité ou syndrome de Merlin (l’enchanteur)

Novembre 2022, n° 27

 

Réalité ou syndrome de Merlin (l’enchanteur)

 

Le personnage de Merlin, du gallois Myrddin, plus connu chez les Bretons sous le nom de Merzhin est un personnage puissant. Dans un premier temps il est donné comme guerrier, puis barde à la fois. Il pratique la magie et possède des dons de prophétie et de clairvoyance. Il est dit Merlin « l’enchanteur » parce qu’il sait enchanter la nature et les éléments qui la composent pour en obtenir ce qu’il désire. Il sait la commander, la plier à sa volonté.

 

Voilà, donc, un être humain doté de pouvoirs exceptionnels, c’est le moins qu’il puisse être dit à son sujet. Car, commander la nature est au-delà des possibilités humaines communes, ou tout simplement impossible. D’ailleurs, pour les historiens, les médiévistes et, plus généralement dans une approche rationnelle, Merlin l’enchanteur est un personnage de fiction dans la légende arthurienne de la littérature médiévale.

 

Cependant, contrairement à ce qu’il pourrait être pensé par certains, des pouvoirs magiques assez semblables à ceux qu’utilisait Merlin ne se seraient pas perdus au travers des siècles. Encore, aujourd’hui des personnes posséderaient des pouvoirs pratiquement similaires, réalité hors du commun ou illusion fantasque, à chacun d’en décider.

 

Aux dires de certains, Il semblerait possible de déplacer les courant d’eau souterrain avec les mains, voire avec la pensée. Il en serait de même pour les vortex et les cheminées cosmotelluriques. Pour ces deux derniers phénomènes, il serait possible de communiquer avec eux, de leur demander d’aller s’installer à un endroit plutôt qu’un autre, de les faire venir ou de les éloigner. Ces formes « d’entités » seraient à l’écoute des demandes des êtres humains et obéiraient sans pratiquement aucune résistance. Si ces « entités » ne seraient pas contrariantes dans un premier temps, certaines reviendraient à leur endroit premier quelques heures ou quelques jours après avoir été déplacées. En conséquence, cette instabilité de résultat ne résoudrait en rien la problématique rencontrée.

Il serait possible aussi d’intervenir sur l’emplacement des réseaux géobiologiques en déplaçant les bandes ou les murs de chaque réseau, leurs croisements, les points étoiles, etc., et, toujours avec les mains et la pensée.

 

Toutes ces facultés sont utilisées fréquemment en faisant référence très souvent à la physique quantique ou à des capacités « paranormales ». Il est aussi fait référence à des moyens de communication avec Gaïa et autres entités, comme les esprits de la nature.

 

Faut-il raison garder devant de telles affirmations, pour certains cela semble évident, pour d’autres cela l’est moins. En effet, chacun a le droit de vivre dans un monde qui lui est propre, qui lui ressemble et dans lequel il se reconnaît. Un monde qu’il entretient et qu’il fait vivre avec ses propres pensées à l’intérieur d’un rayon de cohérence partagé avec d’autres, ou pas.

 

Mais, que penser lorsque ces pratiques sont mises en application chez des clients, dans le cadre d’une intervention de géobiologie, pour faire face à des situations à caractères géopathogènes pouvant engager la santé physique et mentale des personnes. Est-ce toujours de la géobiologie ou s’agit-il d’une autre discipline ?

 

Bernard OLIFIRENKO
Géobiologue,
Saint-Ferréol, le 27 novembre 2022.