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Le paysage miroir de la psyché 2/2

Le paysage miroir de la psyché 2/2

Octobre 2025, n° 37

Partie 2

 

De fait, voilà le géobiologue confronté à un biais cognitif. La question qui se pose est la suivante : Va-t-il, subir ce biais ou est-il capable de s’en affranchir ? La réponse se trouve très certainement dans sa façon de penser le monde et son rapport à celui-ci.

Dans tous les cas, il convient de ne pas perdre de vue que le géobiologue est dans une approche professionnelle. Son regard sur le paysage implique nécessairement des conséquences sur le contenu de son intervention. Cette approche n’est pas à confondre avec celle du regard du touriste situé au sommet d’une colline contemplant simplement le paysage qui s’offre à ses yeux. Pour ce touriste, quelle que soit l’interprétation du paysage, cela n’a a priori aucune incidence sur quoi que ce soit d’important, qui puisse en découler. Si ce n’est qu’il peut trouver le paysage esthétiquement beau ou pas. À la suite de quoi, comme tout bon touriste, il continue son périple jusqu’à la vue d’un nouveau paysage. C’est le principe du voyage.

Mais, il en est tout autrement pour le géobiologue. Lui ne passe pas d’un paysage à l’autre. Il doit intervenir dans un paysage qui s’impose à lui. Comment va-t-il interpréter ? Que va-t-il prendre en considération ? Le trouve-t-il insignifiant, morne, désolant, triste, oppressant, ou bien agréable, paisible, gai ou enchanteur. Autant de qualificatifs, et bien d’autres encore, pouvant être plaqués sur un paysage. Tout cela en fonction de l’histoire personnelle du géobiologue, ses images et films intérieurs, mais aussi de son état d’esprit du moment.

Ce déterminisme construit à partir du passé vient façonner, modeler, affecter émotionnellement et sentimentalement le paysage qui s’offre au regard. Cela vient contredire, d’une certaine façon, Aristote (384-322 av. notre ère) philosophe grec, qui considère dans son ouvrage Problèmes, XXX, 7, que « Le spectacle de la nature est toujours beau ». Le paysage serait donc un absolu. Sur cette « vérité » donnée par Aristote, il est possible de s’interroger sur l’existence d’un paysage idéal plaisant à tous. Il semble que cela soit peu probable.

De ce qui précède, il n’y a plus aucun doute que le géobiologue et le contenu de sa prestation sont fortement dépendants de la façon dont celui-ci perçoit le paysage. Étant entendu que dans tous les cas il est quasiment certain que la suite de son intervention en sera affectée.

 

Publié 49%, reste à découvrir le complément 51% de ces deux article dans la publication du prochain livre Balades pour un Géobiologue 2. Pour citer cet article : Olifirenko Bernard, “Le paysage miroir de la psyché 2/2”, site internet https://argemaformation.com/le-paysage-miroir-de-la-psyche-2-2/ , le 19 octobre 2025

 

Argema Formation – École Nationale de Géobiologie Appliquée.

Pour joindre l’auteur : argema.toulouse@wanadoo.fr

Tél. : 06.88.43.46.36.

Bernard OLIFIRENKO

Géobiologue, Saint-Ferréol, le 19 octobre 2025.  

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